Rendez-vous nocturne [PV Lukas]

Il était environ vingt-trois heures trente lorsqu'Eli sorti discrètement de son dortoir, elle avait au préalable enfiler un pantalon et une chemise à la mode moldu. C'est sur la pointe des pieds qu'elle quitta sa salle commune, il ne fallait surtout pas que quelqu'un l'entende et l'interpelle.

"Lumos" murmura-t-elle une fois arrivé dans le couloir, mais elle donna une intensité très faible à la lumière, il ne fallait pas réveillé quelqu'un, fantomes, tableau, animaux et professeurs devaient certainement dormir, reveillé un personnage de tableau reviendrait à peu pret à reveiller Dumbledore, et cela pour rien au monde elle ne le souhaitait.

Quand elle arriva au niveau de la salle n°11, lieu où elle devait retrouver Lukas, il lui semble être la première, prise d'un doute quant à l'heure, la date ou même la sincérité du jeune homme, elle rentra doucement dans la salle, tira délicatement une chaise et s'assit...

Lukas se trouvait derrière la porte de la salle quand Eli entra. Il referma doucement la prote derrière elle et s'avanca en souriant.

" Croyais tu que j'allais être en retard ? "

Il sourit et s'assit à son tour. La salle représenté un peitt bosqué, c'était la salle de cours utilisé par firenze mais Lukas n'avait jamais eu l'occasion d'y aller. En tout cas pas mal comme coin nature emnagé pour un centaure.

Eli sursauta et se cogna le genou lorsqu'elle entendit la vois de Lukas, elle rougit légèrement en pensant qu'elle était en train d'imaginer qu'il ne prendrait même pas la peine de venir et qu'elle passerait pour une idiote à le lui faire remarquer le lendemain. Mais elle répondit avec tout son aplombs :

"Non, non je me doutais bien que tu viendrais." tout en se frottant son genou douloureux

Elle regarda enfin la salle, elle semblait assez grande, mais l'obscurité ambiante y faisait peut-être pour beaucoup. Elle se leva, et du bout de sa baguette éclaira un coin de la salle tout en s'y dirigeant, elle ne se retourna pas, mais espérait grandement que Lukas la suivait.

"Tout cela me donnerait presque envie de m'inscrire à se cours" dit-elle à vois basse, mais elle ne sue si Lukas pouvait l'entendre.

Lukas la regardait stoïquement pendant qu'elle était entrian de se fortter le genoux puis il la suivit. EN milieu de chemin il s'arrêta, sortit un flacon et le but. Il faisait froid le soir cii et la nuit commencait sérieusement à tomber. Il tendit le flacon...

" Tu en veux ? c'est de la pimentine, pour les rhumes généralement mais c'est aussi un bon chauffage. "

Dit il en faisant un peitt clin d'oeil puis il tendit l'oreille pour écoute ce qu'elle disait.

" Moi je n'irai pour rien au monde. "

Eli était natuellement méfiante, elle refusa donc ce que Lukas lui proposait.
"Les cours de divinations ne t'interessent pas ? Moi je trouve cela assez marrant, même si au fond je n'y crois pas réellement. "
Elle continua d'explorer la pièce, elle se sentait mal à l'aise et ne pouvait l'expliquer, était-ce les lieux qui la rendaient mal à l'aise ou alors était_ce Lukas. Au fond, elle ne connaissait de lui que son nom, sa maison et deux ou trois choses superficielles.
"D'où viens-tu " se hasarda-t-elle à demander, sans trop savoir coment Lukas réagirait.

Lukas fut assez gêné qu'elle n'accepte pas ce qu'il lui proposait. C'était connu les serpentards étaient des roublards, foncant tête première dans les conneries et aimant farcé dans de mauvaise chose les autres mais là il venait d'en boir devant elle et il la considérait comme un contact qu'il appréiciait. Il rangea sa pimentine, tant pis si elel veut être malade c'est son problème.

" Non déjà les cours ne m'interessent pas vraiment, je préfère apprendre seul et j'ai eu un mauvais aprentisage des cours... "

Il fut stoïque quand elle lui posa la question puis reprit.

" Je viens de Washington en Amérique, et toi ? "

"Je suis originaire d'Irlande, de Corcaigh exactement, c'est vraiment magnifique, si tu n'y ais jamais allé je t'encourage à venir" dans ses yeux brillait une lumière que Lukas ne devait pas connaître chez elle, la nostalgie de son 'chez elle', l'envie de faire de longue balade sur la côte, dans la ville. Si leur relation continuait dans ce sens, peut être un jour lui ferait-elle visiter elle-même son petit coin de paradis.
"Je ne connais pas du tout l'Amérique, mes parents n'ont que des préjugés au sujets de ses habitants, mais ce n'est pas mon cas", ajouta-t-elle rapidement, comme pour se justifier, elle espérait que le fait d'avoir des parents égocentriques ne jouerait pas en sa défaveur.

Il faisait très froid en cette soirée de septembre, Eli croisa les bras sur ses vêtements regrettant de ne pas avoir enfiler sa robe de sorcier. Elle se tourna vers Lukas et d'un regard de désespoir elle lui demanda tout bas
"Serais-tu toujours disposé à me laisser boire une gorgé de ta boisson ? "
Mais au moment où elle se décida à le lui demander, elle s'aperçut que les oreilles du garçon fumaient, elle éclata de rire se souvenant que la Pimentine avait en effet cet effet secondaire. Puis elle se ravisa, se rapprochant de lui elle s'excusa, peut-être un peu trop, mais elle ne voulait pas se fâcher avec son nouveau camarade.

Il regarda Eli au moment où elle parlait de son enfance et surtout de son pays... Une lumière naissait dans ses yeux, la lumière de la nostalgie et d'un bonheur passé, d'un bon souvenir... il sourit sachant que cette lumière n'apparaîtra jamais dans les yeux de Lukas. Il ne regrettait pas.

" Je pense bien evidemment si je réussit mes examens de faire quelque chose d'interessant dans ma vie si possible un métier où l'on voyage. Je suis assez évasif. Tu as déjà voyagé ? "

Au propos de ses parents après qu'elle est répondu à sa question il répondit de même.

" Tes parents on raison, l'amérique en ville n'est pas un endroit sympathique : c'est la loi du pauvre et du riche puis des bidons ville du bien et du mal... je n'aime pas les états unis je préfère de loin les petites country retiré dans des petits villages et des villes pas trop explotié, là où de bons sorciers vivent... "

Il sentit la fumée sortirent de ses oreilles mais il ne réagit pas. La pimentine il la préparait depuis qu'il était enfant et donc il en buvait depuis toujours il avait l'habitude de ce petit effet. Il rit legerement quand Eli vint s'escuser de ce rire qu'il avait partaggé.

" Je bois ceci depuis que je suis petit, t'inquiète pas j'ai l'habitude et tu peux rire... Je me souviens à l'âge de 5 ans j'ai bu ma première pimentine, j'étais debout sur une chaise et quand l'effet est arrivé je suis tombé à la renverse devant 50 invités pour mon anniversaire... "

Il sourit tristement mais reprit vite sa mine froide d'habitude.

"Serait-ce une esquisse de sourire que j'ai entre aperçut sur ton visage? " lui glissa-t-elle à l'oreille gentillement.
"Non je n'ai jamais voyagé, mes parents ne s'encombraient pas de leur 6 mouflets pour voyager, je me demande même quelques fois pourquoi ils en ont eu..." elle avait baissé l'intonation de sa voie pour la dernière partie de sa phrase.
"C'est tout de même étrange, pourquoi on nous demande d'aimer nos familles alors que quelques fois, elles même ne nous aiment pas ?" poursuivit-elle toujours dans un murmure.

Elle attrappa alors la pimentine que Lukas lui tendait, en but une gorgée. Au bout de quelques minutes, ces oreilles se mirent à fumer. Elle souria tristement
"Ca chatouille un peu ton truc! "
Puis elle se retourna, comme pour cacher son visage à Lukas. Une larme y coula peut-être, mais il aurait été impossible au garçon de s'en rendre compte.
Elle prit une grande inspiration et se retourna vers lui.
"Alors, comme ça, tu n'aimes pas l'Amérique, tu aimerais mon chez moi alors." enchaina-t-elle sur un ton morose.

Il sourit en coin par cette petite réflexions gentille murmurée... Mais il reprit vite son sérieu... Il laissa Elisabeth finir sa tirade sur les familles et reprit à son tour la parole avec un sentiment d'amertume face à son père.

" On ne demande pas à naître et bien des questions resteront sans réponse... moi non plus je ne voyageait pas. Ma mère n'avait jamais d'argent à cause de mon père qui gardait tout sur son compte privé. Comme il partaiti à 95% de l'année je restait seul avec ma mère... "

Il soupira intérieurement mais resta de marbre extérieurement. Il avait apprit à se renfrogner devant des sentiments qui blessent même si à l'intérieur il souffrait... Il vit qu'elle prit la pimentine et qu'elle lanca une bourade sur l'effet. Il laissa echapper un petit rire doux puis la regarda de nouveau, elle s'était retourné... Lukas oublia vite la question du pourquoi et se reconcentra sur la question.

" Je n'ai pas dit que je n'aime pas l'amérique, je n'aime pas les gens mais malgré tous les problèmes engendrés les infrastructures et les paysages restent beaux. Mais j'apprécierai surement mieux ton chez toi... "

Il était tard, les idées d'Eli n'étaient pas claires, Que dire, ils avaient tous les deux une enfance difficile, mais Eli pouvait au moins compter sur ces soeurs.

"Tu es enfant unique ? Nous sommes 6 enfants, que des filles, j'en suis l'aînée. Heureusement que toutes les 6 ont s'entends bien, parce que sans ça mon enfance n'aurait pas été supportable. Je n'ai même pas était élevé par mes parents, Ils ont engagé une sorte de gouvernante..."

Elle parlait rarement d'elle, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle s'emportait un peu, elle stoppa net son discourt, elle ne voulait pas embéter Lukas de détails qui lui semblaient sûrement insignifiant, et puis surtout, elle ne voulait pas trop se livrer, cela pouvait être dangereux et se retourner contre elle tôt ou tard.

Elle regarda alors fixement Lukas, en dessous de cette carapace dure, il semblait blesser et triste, Peut être se ressemblaient-ils plus qu'ils ne voulaient bien l'admettre.

Ce n'était pas la première à lui faire comprendre qu'une enfance avec frères et soeurs étaient plus facile à gférer qu'une enfance en tant qu'enfant unique ce qui était le cas de Lukas. Il s'est toujours dit qu'il n'avait aucune chance mais maintenant il était assoifé de pouvoir et désirer prendre sa vengeane face aux gens qui l'avaient tant fait souffrir. En tout cas il était content de voir Elisabeth qui commencait à s'extravertir un peu plus de sa vie, lui aussi savait combien c'était difficile de parler à des gens comme cela et gênant par moment même. Enfin plusieurs sentiments se mélanger dans ces situations, il n'insista pas sur sa vie voyant qu'elle était arrivée à la limite de ce qu'elle voulait dire, elle dira le reste quand elle sera prête... plus tard.

" Oui je suis un enfant unique... malheureusement "

Lukas avait toujours ce regard dur et sévère qui le caractérisait, mais Eli put y percevoir une pointe de tristesse. Il regretait donc d'avoir été enfant unique, pourquoi cela ? Etaient-ils assez 'proches' pour poser une telle question, le prendrait-il mal ? Elle écouta sa curiosité et se hasarda à lui demander :

"Pourquoi as-tu l'air si triste, ton enfance n'a pas été non plus ce moment d'insouciance et de joie que tout le monde voudrait que ce soit ?"

Elle se doutait de la réponse, son attitude et les bribes de sa vie qu'il lui avait déjà fait partager lui livrait quelques indices mais elle voulait l'entendre se livrer un peu, se rendre lui aussi vulnérable, sans quoi , ils ne pourraient jamais être de vrais amis.

Lukas detestait se montrer faible, triste. Il detestait mettre en valeur les cicatrices, surtout celles de son passé. Pourtant Eli avait l'air sincère en voulant savoir, n'était ce que de la curiosité ? Et pis qu'avait il a perdre ? En même temps se livrer aussi facilement à des confidences en si peu de temps l'inspirait peu...

" Oui surement qu'il m'a manqué cela. "

Une voix cette fois beaucoup plus rauque et froide, un regard fermé et vide...

Eli ne savait pas comment réagir, au fur et à mesure de leur conversation, Lukas semblait se replier sur lui même. Elle ne voulait pas lui extorquer des informations secrètes, juste en savoir un peu plus sur lui. A vrai dire ce personnage singulier intriguait beaucoup la jeune fille.

" Je ne veux pas te mettre mal à l'aise Spieller, pose moi une question embarrassante, et nous serons quitte. " lui proposa-t-elle.

Elle tortillait ses cheveux entre ses doigts, signe de fatigue mais aussi de bien être. Elle se sentait étrangement bien, inexplicablement à l'aise.
Elle se leva et s'approcha d'une fenêtre, le ciel était découvert et de nombreuses étoiles l'illuminaient par-ci par-la.

Elle appuya ses mains sur le rebord de la fenêtre et attendit la question de Lukas. Allait-il répondre ?

» Soeur de Lukas Spieller
» Je vous souhaite...